On February 21st 2012, the world discovered a Russian feminist punk band named “Pussy Riot”, after their very controversial “anti-Putin prayer” in an orthodox church, just two weeks before Vladimir Putin’s reelection. After 8 months of intensive debates worldwide, the trial took place last week on October 10th, in Moscow.
Amnesty International calls it “a bitter blow for freedom of expression in Russia”: last week, the painful sentence for Maria Alyokhina, 24, Nadezhda Tolokonnikova, 22, and Yekaterina Samutsevich, 29, all members of the Pussy Riot, was announced: Samutsevich is now free, but the battle for justice continues for Tolokonnikova and Alyokhina who have been condemned to two years of “deprivation of liberty in a penal colony”, after being accused of “hooliganism motivated by religious hatred”.
Despite this sentence, they remain proud of standing as an example of the many failures of the Russian democracy, as Tolokonnikova said in a tweet (through her lawyer): “I am not bitter to be in jail. Politically I’m furious.”
Strong reactions to this condemnation, criticized as “disproportionate” by the US, the UK and the European Union, were issued by the families and the lawyers of the three women, who fear for their safety, knowing the many dangers of penal colonies in Russia, but also by the band’s supporters chanting and whistling outside the courtroom and around the world.
Other political figures such as the opposition leader Alexei Navalny blame Putin for getting involved in the court’s decisions: "They are in jail because it is Putin's personal revenge. This verdict was written by Vladimir Putin."
This case mainly reflects the turn of democracy in Russia and this explains its huge media impact. The words of Tolokonnikova’s husband illustrate the critical situation to which the country is heading: "Russia's image was quite scary even before [this]. What happened now is a clear sign that Russia is moving towards becoming more like China or North Korea."
The fight goes on, with Samutsevich who is now free and promises to keep fighting for the release of her band mates.
Hélène, 16th October
Poutine VS the Pussy Riots : la guerre continue
Le 21 Février 2012, le monde a découvert un groupe punk féministe russe, appelé les « Pussy Riot », après leur « prière anti-Poutine » très controversée, dans une église orthodoxe, deux semaines avant la réélection de Vladimir Poutine. Après huit débats intenses dans le monde entier, le procès a eu lieu la semaine dernière, le 10 octobre à Moscou.
Amnesty International dit que « c’est un coup dur pour la liberté d’expression en Russie » : La semaine dernière, le douloureux verdict de Maria Alyokhina, 24 ans, Nadezhda Tolokonnikova, 22 ans, et Yekaterina Samutsevich, 29 ans, toutes les trois, membres des Pussy Riot, est tombé : Samutsevich est désormais libre, mais la bataille pour l’égalité continue pour Tolokonnikova et Alyokhina qui ont été condamnées à deux ans de « privation de liberté dans un camp de travail », après avoir été accusées de “hooliganisme et incitation à la haine religieuse”.
Malgré cette sentence, elles restent fières d’être l’exemple de nombreuses failles de la démocratie russe, comme l’a dit Tolokonnikova dans un tweet (via son avocat): “Je ne regrette pas d’être en prison. Politiquement je suis furieuse.”
De vives réactions suite à cette condamnation, qualifiée de “disproportionnée” par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Union Européenne, ont été émises par les familles et les avocats des trois femmes, qui craignent pour leur sécurité, sachant les nombreux dangers des camps de travail en Russie, mais aussi par les supporters du groupe qui scandaient et sifflaient a l’extérieur du tribunal et partout dans le monde.
D’autres personnalités politiques telles que le chef de l’opposition Alexei Navalny qui accuse Poutine de s'être impliqué les décisions de la justice : "Elles sont en prison car Poutine cherche à prendre sa revanche. Ce verdict a été dicté par Vladimir Poutine."
Cette affaire reflète principalement le tournant de la démocratie en Russie et ceci explique son énorme impact médiatique. Les mots du mari de Tolokonnikova témoignent parfaitement de la situation critique vers laquelle se dirige le pays: "L’image de la Russie était déjà assez inquiétante avant [ceci]. Ce qui est en train de se produire est bien la preuve que la Russie devient progressivement comme la Chine ou la Corée du Nord."
La guerre continue, avec Samutsevich qui est maintenant libre, par manque de preuves, et qui promet de continuer à se battre pour la libération de ses camarades.
Hélène, le 16 Octobre 2012