On October 31 2018, a 17-year-old suicide bomber seriously injured three security agents in front of the premises of the FSB (Federal Security Service of the Russian Federation). This man declared himself "anarcho-communist" and accused the FSB of "making business and torturing people".
Now a journalist by the name of Svetlana Prokopieva could be sentenced to up to seven years in prison for reading a column criticizing the Russian security services about the attack. She wondered about the motivations of the suicide bomber without approving his actions but criticizing the repression of the state. In fact, the 40-year-old journalist is accused of "justification of terrorism ".
Many Russian journalists are mobilizing to save her . This case is happening three months after they rescued another journalist Ivan Golounov accused of drug trafficking. Contrary to him ,Mrs. Prokopieva proudly claims her act. She even says that the case against her only confirms her arguments. Svetlana Prokopieva read her column on November 7, 2018, and her troubles began two months later. last January, she was searched, placed under judicial control and had her passport confiscated.
On Tuesday, October 1st, twenty press titles publish a letter written by Svetlana Prokopieva to attract public attention:
"I did not justify terrorism. I tried to analyze the causes of a terrorist act and I would have been wrong! But nobody contradicted me. "
This investigation shows that the anti-terrorism law is being used more and more to silence critical journalists in Russia. This country ranks 149th out of 180 in the world press freedom ranking in 2019.
Une Journaliste risque jusqu'à sept ans de prison
Le 31 octobre 2018, un kamikaze de 17 ans à blessé grièvement trois agents de la sécurité devant les locaux de la FSB (Service fédéral de Sécurité de la Fédération de Russie). Cet homme se déclarait « anarcho-communiste » et accusait le FSB de « fabriquer des affaires et de torturer les gens ».
La journaliste Svetlana Prokopieva pourrait être condamnée à sept ans de prison maximum pour avoir lu à la radio une chronique critiquant les services de sécurité russes à propos de cet attentat. Elle s’interrogeait sur les motivations du kamikaze sans jamais approuver ses actes mais en critiquant tout de même la répression de l’état. La journaliste de 40 ans est accusée d’ « apologie du terrorisme ».
De nombreux journalistes russes se mobilisent pour la sauver. Cette affaire se passe trois mois après avoirt iré d'affaire un autre journaliste, Ivan Golounov, victime d’un coup monté et accusé de trafic de drogues. Contrairement à ce dernier, Mme Prokopieva assume totalement son acte. Elle dit même que cette accusation ne fait que confirmer ses thèses. Svetlana Prokopieva a lu sa rubrique le 7 novembre 2018 et ses ennuis ont commencés deux mois plus tard. En janvier dernier, son domicile a été perquisitionné et elle a été placée sous contrôle judiciaire et son passeport a été confisqué
Mardi premier octobre, une vingtaine de titres de presse ont publiés une lettre écrite par Svetlana Prokopieva pour attirer l’attention de l'opinion politique :
« Je n’ai pas justifié le terrorisme. J’ai essayé d’analyser les causes d’un acte terroriste et j’aimerais m’être trompée ! Mais personne ne m’a contredite. »
Cette enquête démontre que la loi anti terrorisme est utilisée de plus en plus pour faire taire les journalistes critiques en Russie. Ce pays occupe la 149ème place sur 180 dans le classement mondial de la liberté de presse en 2019.
Axel