François Hollande,
the rookie French President, and Vladimir Putin, the veteran Russian President,
had a meeting in Paris on October 11, 2012, mainly to assess their
disagreements over the current situation in Syria.
Hollande says that
more sanctions are needed to force the Syrian President, Bashar al-Assad to
leave power, but Putin fears that it will turn into a full-scale civil war if
they add pressure on the regime.
François Hollande
knows that he and Putin hold conflicting views, in fact he said at the press
conference, after the meeting: « We have disagreements over who is responsible
for the violence and over the need for Assad to leave ».
Russia supplies
weapons to Syria but it “has no special military or economic ties” with the
country, Putin said. Moreover, Assad has come more often to Paris than to
Moscow and for Putin, this is a strong argument because when Sarkozy was the
French President, Assad visited Paris twice, in 2008 and in 2009, and even if
Hollande wasn't responsible for these visits, Putin suggests that this means
France has more links with Syria than Russia. However, Hollande said that “the
actions of the Syrian regime are intolerable and any solution to the crisis
requires the departure of Assad”.
Western powers like
France, Britain and the U.S. think that the Assad regime thwarted United
Nations peace envoy Annan's efforts with military attacks against opponents of
the regime but Russia and China have blocked UN Security Coucil resolutions for
stronger sanctions. For Putin, sanctions aren't “efficient”, it's «
counter-productive » because he doesn't support either side in the Syrian
conflict.
The council condemned
Syria over the Houla massacre where more than more than 100 people including
women and children were killed and it called for an investigation but Russia voted against the US-backed resolution, arguing
that it was "unbalanced".
This massacre hasn't
broken an impasse in the UN Security Council, where Russia continues to block
attempts to enforce more economic pressure on Syria.
« We are not for
Assad, neither for his opponents. [...] We want to achieve the situation where
the violence ends and there won’t be large-scale civil war.” Putin stated. He
also thinks that anti-regime militants are responsible for many of the
massacres, but continues to ignore the bombings by Syrian forces and the
murders of many civilans like in Houla, which appears to have been an act perpetrated
by pro-regime thugs, according to Western governments. In answer to this, Putin
has many important questions: “But how many of peaceful people were killed by
so-called militants? Did you count ? There are also hundreds of victims”.
Putin insists, after
being pressed by Angela Merkel, the German Chancellor, to shift Syria’s policy
that Russia doesn't support either side in the Syrian conflict and thinks it's
too early to say that Annan's peace plan has failed.
Maïlys, 23rd October
Hollande et Poutine en désaccord sur la Syrie
François Hollande, le
nouveau président français depuis mai, et Vladimir Poutine, le président russe,
se sont rencontrés à Paris le 11 octobre 2012, principalement pour débattre de
leurs désaccords à propos de la situation actuelle de la Syrie.
Hollande pense que
plus de sanctions sont nécessaires pour forcer le président syrien Bashar
al-Assad à quitter le pouvoir mais Poutine pense que cela deviendrait une
guerre civile généralisée si on mettait davantage de pression sur le régime.
François Hollande
sait que Poutine et lui divergent et l’a constaté lors de la conférence de
presse qui a suivi la visite: « Nous avons des désaccords sur qui est
responsable de la violence et la nécessité d’un départ du président Assad».
La Russie fournit des
armes à la Syrie mais elle « n'as pas de liens spéciaux militaires ou
économiques » avec ce pays, a déclaré Poutine.
Par ailleurs, Assad
est venu à Paris plus souvent qu'à Moscou et c'est pour Poutine un argument
fort car quand Sarkozy était président, Assad s’est rendu deux fois Paris, en
2008 puis en 2009 et même si Hollande n'était pas responsable de ces invitations,
Poutine suggère que cela signifie que la France a de meilleures relations avec
la Syrie, que la Russie.
Par ailleurs,
Hollande a affirmé que « les actions du régime de la Syrie sont intolérables »
et « Toute solution à la crise nécessite le départ d'Assad ».
Dans le monde,
d'important pays comme la France, l'Angleterre et les États-Unis pensent que le
régime d'Assad a fait obstacle aux efforts de l’émissaire des Nations Unies
M.Annan en continuant les attaques militaires contre les opposants du régime et
la Russie ainsi que la Chine, , ont bloqué les résolutions du Conseil de
sécurité des Nations unies visant à obtenir de plus fortes sanctions. Pour
Poutine, les sanctions ne sont pas « efficaces », c'est « contre-productif »,
et il affirme ne soutenir personne.
Le conseil a condamné
la Syrie pour le massacre de Houla la semaine dernière, qui aurait fait plus de
100 victimes y compris des femmes et des enfants et a demandé l’ouverture d’une
enquête. Néanmoins, ce massacre n'a pas permis de surmonter le blocage au
Conseil de sécurité de l'ONU, où la Russie continue de s’opposer aux tentatives
d'appliquer plus de pression économique sur la Syrie.
« Nous ne sommes pas
pour Assad, ni pour ses adversaires. [...] Nous voulons parvenir à mettre fin à
la violence et éviter une grande guerre civile» a affirmé Poutine. Il pense
aussi que les militants anti-régime sont en grande partie responsable de
l'effusion de sang, mais continue d'ignorer le bombardement par les forces
syriennes et les meurtres des civils comme à Houla, qui semble avoir été un
acte commis par des miliciens pro-régime, selon les gouvernements occidentaux.
En réponse à cela, Poutine a de nombreuses questions importantes : « Mais
combien de personnes pacifiques ont été tuées par des soi-disant militants ? »
; « Avez-vous compté ? Il y a aussi des centaines de victimes ».
Poutine pense qu'il
est trop tôt pour annoncer l'échec du plan de paix d'Annan.