For nearly
three weeks, people working as dancers and directors at the Bolshoi theatre
have been wondering who staged the 17 January acid attack on the artistic
director Sergei Filin who is being treated in a Moscow hospital for severe
burns to his face.
A Bolshoi
spokesman said that M. Filin had suffered months of threats before the attack
and the BBC's Steve Rosenberg in Moscow declares it is suspected that he was
the victim of in infighting and rows between different groups of Bolshoi
dancers. Now, the police have begun to suspect several employees and the source
said that evidence is now being collected but provided no more details.
Moreover,
this attack against M. Filin caused rivalries and personality clashes inside
the theatre. The key players in the Bolshoi drama have approached the incident
with theatrical flair, giving incendiary interviews and trading accusations
almost daily.
Bolshoi's
general director Anatoly Iksanov told Russian television that Mr Filin was
“uncompromising” in his management style. On the other end Nikolai Tsiskaridze,
a well-known dancer, has been a critic of the theatre's leadership and a
contender for Filin's position. And so tension at the Bolshoi over it's
artistic programme has been widely reported in Russian media.
Filin has said he knows who was responsible for the attack, but has refused to give names and Tsiskaridze declared that he wasn't involved in the attack and wondered if Filin was attacked at all. He added that the attack and its attendant publicity could have been part of a set-up designed to blacken his name: “This isn't against Sergei Filin, it's against me”are his words. Moreover, Tsiskaridze has long had a contentious relationship with the theatre's management. He denounced favouritism inside the Bolshoi and has accused the management of trying to push him out. He told the BBC : “It's like 1937, the days of Stalin – they're constantly organising meetings against me, they're trying to force staff to sign letters condemning me”.
Today, the
attack on Filin has had its impact on the theatre. Last week, the Bolshoi
postponed its premiere of a new version of Igor Stravinsky's The Rite of
Spring by British choreographer Wayne McGregor, one of the most eagerly
awaited new productions in its repertoire.
Maïlys, the 13th February 2012
Mystère au Bolchoï
Depuis environ trois semaines, les danseurs et
réalisateurs travaillant au sein du Bolchoï s’interrogent sur l’instigateur de
l'agression qui a eu lieu le 17 janvier contre le directeur artistique, M.
Filin, qui est aujourd'hui soigné à l'hôpital de Moscou présentant de graves
brûlures au visage.
Un porte-parole du théâtre Bolchoï a déclaré
qu'il avait subi des menaces depuis quelques mois déjà avant l'agression. Steve
Rosenberg de la BBC à Moscou affirme la suspicion que M. Filin a été victime, auparavant,
de conflits entre les différents groupes de danseurs au théâtre. Ainsi, la
police suspecte plusieurs employés et danseurs. Une source a déclaré, par
ailleurs, que certaines preuves ont été recueillies mais elle n'a donné aucun
détail supplémentaire.
D'autre part, l'agression de M. Filin a
entraîné des rivalités au sein du théâtre. Les principaux acteurs du
drame ont abordé l'incident avec le sens du théâtre en donnant des interviews
et en échangeant des accusations incendiaires presque tous les jours.
Le directeur général du théâtre, Anatoly
Iksanov a déclaré à la télévision russe que M. Filin était «trop intransigeant»
dans sa manière de gérer le théâtre. Un célèbre danseur et rival pour le poste
de Filin, Nikolai Tsiskaridze a beaucoup critiqué la direction du théâtre.
Ainsi, les tensions au théâtre Bolchoï liées au programme artistique ont été
largement rapportées dans les médias russes.
Par ailleurs, M. Filin affirme connaître la
personne responsable de son agression mais ne dénonce personne pour autant. De
son côté, M. Tsiskaridze a déclaré ne pas être impliqué dans cette agression et
se demande si M. Filin a finalement, vraiment, été attaqué. Il a ajouté que
cette attaque aurait comme but de faire de la mauvaise publicité afin de salir
son nom : «Ce n'est pas contre Sergei Filin, c'est contre moi», a-t-il dit. De
plus, M. Tsiskaridze a longtemps eu une relation conflictuelle avec la
direction du théâtre. Il a dénoncé le favoritisme régnant à l'intérieur du
Bolchoï et a accusé la direction d'essayer de le mettre à la porte. «C'est
comme en 1937, à l'époque de Staline - ils sont constamment en train
d'organiser des réunions contre moi, ils essaient de forcer le personnel à
signer des lettres me condamnant».
Aujourd'hui, l'agression contre Filin a eu son
effet sur le théâtre. La semaine dernière, le Bolchoï a reporté sa
première d'une nouvelle version du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky
du chorégraphe britannique Wayne McGregor, l'une des nouvelles productions les
plus attendues du répertoire.
Maïlys, le 13
février 2012.
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