Last Monday, a Russian journalist, named Mikhail Beketov, died from a heart attack. He wasthe founder and editor of the Khimki newspaper and campaigned against the Moscow-Saint Petersburg motorway near Moscow, whose construction, he was among the first to claim, would be harmful to the environment and would destroy the Khimki forest.
He also suspected that local officials and several people with high-profile political connections were profiting from the project like billionaire Arkady Rotenberg, who once taught judo to president Vladimir Putin.
Road construction is one of the most corrupt sectors of Russia's economy.
First, Mikhail Beketov received some threats - he found his dog was left dead on his doorstep and his car was set on fire. But he continued campaigning.
Then, on November 13, 2008, Mr Beketov was beaten up by two men armed with iron bars. His right leg was smashed and had to be amputated and he lost most of the fingers on his left hand. Moreover, his skull was fractured resulting in severe brain damage. After, he fell in a coma for several months and spent more than two years in hospital.
His attackers were never identified and activist Yevgenia Chirikova claims they can now be called his murderers.
Moreover, other journalists and environmentalists who also campaigned against that project were attacked. And according to the Committee of Protection of Journalists some 54 journalists have been killed in Russia since 1992. The CPJ declared that Russia has the ninth worst record for solving murders against journalists.
Maïlys, April 10, 2013.
Opinion :
The attack against Mikhail Beketov is a measure of insecurity in Russia. Journalists don't feel safe and can't express themselves freely. The culprits are still on the loose and that means that Russia is a dangerous place for people criticizing the decisions of the ever more authoritarian and corrupt regime.
A qui le tour ?
Un journaliste du nom de Mikhail Beketov, fondateur et éditeur du journal de Khimi, est mort lundi dernier d'un arrêt cardiaque. Il combattait la construction d'une nouvelle autoroute près de Moscou et avait été un des premiers à dénoncer la menace que représentait ce projet pour l'environnement et en particulier pour la forêt de Khimi.
Il avait également fait part de ses soupçons concernant des responsables locaux et de certaines personnalités haut placées liées aux milieux politiques possédant des intérêts dans le projet. Lemillionnaire Arkady Rotenberg, qui avait eu l'occasion d’enseigner le judo au président VladimirPoutine, en faisait partie. La construction de routes est l'un des secteurs les plus corrompus de toute l'économie russe.
Mikhail Beketov avait tout d'abord reçu des menaces, le cadavre de son chien avait été déposé devant sa porte, on avait mis le feu à sa voiture.
Peu de temps après, le 13 novembre 2008, il avait été agressé par deux hommes à coups de barre de fer. Le journaliste avait dû être amputé d’une jambe, il avait eu les doigts de la main gauche arrachés et avait subi d'importantes lésions cérébrales qui l’avait plongé dans le coma pendant plusieurs mois. Il avait ainsi passé plus de deux ans à l’hôpital.
Ces agresseurs que la militante, Yevgenia Chirikova, qualifie de meurtriers ne furent jamais identifiés. D’autres journalistes et écologistes, opposés à ce projet d'autoroute pour les même raisons que Mikhail Beketov, ont également été agressés. D'après le Comité de Protection desJournalistes, environ 54 journalistes ont été tués en Russie depuis 1992. Le CPJ a déclaré que la Russie avait le neuvième pire bilan de résolution de meurtres des journalistes.
Maïlys, le 10 avril 2013
Opinion :
Cette agression contre Mikhail Beketov constitue un exemple de l'insécurité en Russie, et plus particulièrement celle dont souffrent les journalistes qui se trouvent ainsi dans l’incapacité de s’exprimer librement. Les coupables ne sont pas identifiés et la Russie semble un pays bien dangereux pour toute personne critiquant les décisions de l'État.
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