Kremlin revives Cold War
traditions
Tuesday, February
14, the Foreign Affairs Ministry has confirmed expelling U.S. journalist and
writer David Satter, arguing he had broken the Russian migratory law. Author of
several books on Russia and the Soviet Union, the journalist was known to be critical of Vladimir
Putin.
David Satter, 66, worked in Moscow
since September 2013 for the American radio funded by the U.S. Congress, Radio
Free Europe / Radio Liberty. According to Russian authorities, he had committed
a "major breach of the Russian migration
law" staying in Russia
from 22 to 26 November 2013 while his visa had expired.
Trying to leave
Ukraine to return to Russia after covering the pro-European events, David Satter
has been told by a Russian diplomat in Kiev that "competent bodies"
(security services) felt his presence "undesirable" in Russia. The
reporter barred from Russia for five years denounced "a bureaucratic artifice."
However, this expulsion seems surprising, especially after recent releases such as
that of the former oligarch
Mikhail Khodorkovsky.
Apart from the extreme severity
of the measure (five days late, five years of banishment) the most gripping is
the ambiguity surrounding his case. No explanation has been
provided. "I never heard such things about a representative of the
press," insists M.Satter.
"It is a fundamental violation of the right to freedom of expression,"
says Kevin Klose, president of RFE-RL.
The expulsion of a U.S. journalist is also without
precedent since the end of the Cold War.
However, Russian authorities denied any political character
to the case and reminded
Satter's case is only "one of the 500,000 cases of foreign citizens
banned from entering Russia for three to ten
years".
The U.S. State Department has expressed his worry
"for journalists and media outlets
treatment".
This decision, which comes up before
the Sochi Winter Olympics next month, not be likely to improve relations between
Washington and Moscow.
Opinion :
In my case, this fact makes me mad. Still see today in
the 21st century a journalist be expelled because of an ambiguous visa story is
not trifling in a society shaped by human rights and freedoms; in any case to a
large majority of countries ... We could almost believe this expulsion is
deliberate.
Although Putin's Russia made efforts a few weeks ago
when he has released the former oligarch Mikhail Khodorkovsky, and the two
members of Pussy Riot incarcerated; this episode show us once again that much
remains to be done in a country marked by communism.
Behind the excuse of this presume violation (and
probably fictitious) of the Russian migration law, certainly hide more than a
visa story.
If as David Satter says, everything was done properly,
but the Russian government did what is needed to expel the latter, the Kremlin
has violated one of the fundamental rights, freedom of the
press.
The expulsion of foreign reporters, too curious or too
critical which was common at the time of the Cold War seems to be brought up to
date.
le
Kremlin renoue avec la guerre
froide
Mardi 14 février,
le ministère des
affaires étrangères a
confirmé avoir
expulsé le
journaliste et écrivain
américain
David Satter, arguant que ce dernier avait enfreint la loi russe sur l’immigration. Auteur de plusieurs livres sur la Russie et l'Union
soviétique,
le journaliste était
connu pour ne pas ménager Vladimir Poutine.
David Satter, 66 ans, travaillait
à Moscou depuis
septembre 2013 pour la radio américaine, Radio Free
Europe/Radio Liberty, financée par le
Congrès américain. Selon les
autorités russes, il a
«
grossièrement
entravé la loi russe sur
les migrations » en
séjournant en Russie
du 22 au 26 novembre 2013 alors que son visa était périmé.
Essayant de quitter l'Ukraine pour regagner la Russie
après avoir couvert les
manifestations pro-européennes, David Satter a
été prévenu par un
diplomate russe en poste à Kiev que « les organes
compétents
» (les services
de sécurité) jugeaient sa
présence
«
indésirable
» en Russie. Le
journaliste, interdit de séjour en Russie
pendant cinq ans, dénonce
« un artifice
bureaucratique».
Cette expulsion paraît surprenante, surtout
après de
récentes
libérations comme celle
de l'ancien oligarque Mikhaïl Khodorkovski.
Le plus frappant, outre
l'extrême sévérité de la mesure (cinq
jours de retard, cinq ans d'interdiction de séjour) c'est
l'ambiguïté qui entoure son
cas. Aucune explication n'a été fournie.
«Je n'ai jamais
entendu de telles choses concernant un représentant de la presse
», insiste-t-il.
« Il s'agit d'une
violation fondamentale du droit à la libre expression
», déplore Kevin Klose, le
président de RFE-RL.
L'expulsion d'un journaliste de
nationalité américaine constitue
d'ailleurs un fait sans précédent depuis la fin de la guerre
froide.
Cependant, les autorités russes qui démentent tout
caractère politique
à l'affaire,
rappelaient, que le cas Satter n'est qu'«un des 500.000 cas de citoyens
étrangers interdits
d'accès en Russie pour une
période de trois
à dix
ans».
Le département d'Etat
américain s'est dit
inquiet du « traitement
réservé aux journalistes et
aux organes de presse».
Cette décision, qui
intervient avant le début des JO d'hiver
de Sotchi le mois prochain, ne risque pas d'améliorer les rapports entre Washington et
Moscou.
Opinion :
En ce qui me concerne, ce fait me désole. Voir encore
aujourd'hui au 21ème siècle un journaliste
se faire expulser pour une histoire de visa n’est pas anodin.
Même si la Russie de
Poutine à fait des efforts il
y a quelques semaines en libérant l'ancien
oligarque Mikhaïl Khodorkovski,
ainsi que les deux membres des Pussy Riot incarcérées, cet épisode nous prouvent
une nouvelle fois que beaucoup reste encore à faire dans un pays
marqué par le communisme.
Derrière l'excuse de la
violation présumée (et probablement
fictive) de la loi migratoire russe, se cache sûrement bien plus qu'une histoire de visa.
Si comme l'affirme David Satter tout à été fait dans les
règles mais que le
gouvernement russe a fait le nécessaire pour
expulser ce dernier, c'est le Kremlin qui vient de violer un des droits
fondamentaux dans une démocratie, la
liberté de la
Presse.
L'expulsion de reporters étrangers, trop
curieux ou trop critiques qui était monnaie
courante à l'époque de la guerre
froide, semble être de nouveau au
goût du jour.
Mathis
Source :
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