jeudi 13 décembre 2012

Behind walls

There are about 800,000 people in Russian prisons. But with this number, Russia is not the first country in the world. In fact, it is the third behind the United States and China.
           The scandal began in a prison in the South of Rostov-On-Don, with a video showing a group of guards punching and slapping an inmate whose hands were tied then kicking him after he fell in pain.
             According to Russia’s federal prison service, it was his punishment because he refused to give up his civilian clothes for the prison uniform.
   
            Two of the guards have been dismissed and three others have been detained.
           Last week, the United Nations published a report, which said that Russia didn’t investigate enough in its prisons and didn’t take care about torture inside. They also added that some journalists and human rights activists who are interested by the living conditions of the prisoners undergo major pressure. But some of these activists still denounce the ever-growing violence in Russian prisons and claim that the inmates’ conditions are almost the same as during the Soviet era.
           Thank to Youtube, everybody could see this video and some people reacted like the inmates of the Kopeysk prison who dared to protest against their terrible conditions
Mai-Vi, 3rd December

                             Derrière les murs 



Il y a environ 800.000 détenus dans les prisons russes et la Russie n’occupe que le troisième rang dans ce domaine derrière les Etats-Unis et la Chine.
            Le scandale a commencé dans une prison au Sud de Rostov-On-Don, avec une vidéo montrant un groupe de gardes rouant de coups un détenu dont les mains étaient attachées: coups de poings et gifles puis une fois à terre, coups de pieds D’après le service de la prison fédérale de Russie, c’était une punition infligée car il refusait d’abandonner ses vêtements civils pour l’uniforme de la prison.
            Deux des gardes ont été renvoyés et les trois autres ont été internés.
            La semaine dernière, les Nations Unies ont publié un rapport indiquant que la Russie n’enquête pas assez dans ses prisons et ne se préoccupe pas des tortures qui s’y déroulent. Et ils ont aussi ajouté que certains journalistes et militants des droits de l’Homme qui se sont intéressés aux conditions de vie des prisonniers subissent une énorme pression. Mais certains d’entre eux continuent à dénoncer la violence dans les prisons qui continue de croître. Ils ont aussi dit que les conditions des détenus sont presque les mêmes que pendant l’ère soviétique.
             Grâce à Youtube, tout le monde a pu voir cette vidéo et certains ont réagi, comme les détenus de la prison de Kopeysk qui ont osé protester contre les mauvaises conditions de détention.

Mai-Vi, le 3 décembre



Tense Meeting between Angela Merkel and Vladimir Putin

German Chancellor Angela Merkel asked President Vladimir Putin many questions about the two-year jail sentence of the Pussy Riot members on Friday during a meeting in Moscow. Putin answered back that a member of the band was anti-Semitic.

He also said “Does she know that one of them had hanged a Jew in effigy and said that Moscow should get rid of such people”. Putin stated that Angela Merkel and he can't accept people taking an anti-Semitic stance which made Angela Merkel agree.

He has also repeatedly supported the sentence against the Pussy Riot, saying that Maria Alyokhina, Nadia Tolokonnikova and Yekaterina Samutsevich had received a jail sentence of two years in August because they sang, in a Moscow cathedral, an anti-Putin “punk prayer”. But one of them, Yekaterina Samutsevich, was later suspended and released.

Putin was apparently referring to a September 2008 performance by the radical art group Voina who staged a mock hanging of five men in a Moscow supermarket; three migrant workers and two gays, one of them a Jew. And so Moscow has seemed to fail in protecting its many migrant workers who come from ex-Soviet states and has banned gay pride parades for 100 years.

Moreover, Angela Merkel discussed with Putin about democracy in Russia where freedoms are being undermined. She said she had raised concerns over a series of new laws. But she told Putin to take criticism more lightly and said « If I were offended every time I was criticized, I wouldn't last three days as chancellor ».


Maïlys November 16th, 2012





Rencontre tendue entre Angela Merkel et Vladimir Poutine


La chancelière allemande Angela Merkel a posé plusieurs questions à Vladimir Poutine, vendredi lors d'un meeting, à propos de la sentence de deux ans de prison des membres des Pussy Riot.
Poutine a réfuté cette critique soulignant qu'une des membres du groupe était antisémite : « Sait-elle que l'une d’entre elles avait pendu un Juif en effigie et a déclaré que Moscou devrait se débarrasser de ces gens-là. » Poutine déclara qu'Angela Merkel et lui ne pouvaient soutenir des personnes ayant une position antisémite et a donc demandé à Angela Merkel de prendre aussi cet élément en compte.

Il a aussi soutenu à plusieurs reprises la sentence prononcée contre les Pussy Riot, en rappelant que Maria Alyokhina, Nadia Tolokonnikova et Yekaterina Samutsevich avaient été condamnées à une peine de prison de deux ans en août pour avoir chanté une «prière punk» anti-Poutine dans une cathédrale de Moscou. Mais une d'entre elle a été par la suite libérée.

M. Poutine a apparemment fait référence à la performance, en septembre 2008, du groupe artistique radical Voina qui avait mis en scène un simulacre de pendaison de cinq hommes dans un supermarché de Moscou; trois travailleurs migrants et deux gays dont un juif. Moscou a semblé échoué dans la protection de ses nombreux travailleurs migrants venant de l'ex-Union soviétique et a interdit les défilés de la Gay Pride pendant 100 ans.

Par ailleurs, Angela Merkel évoqué avec M. Poutine la démocratie en Russie où les libertés sont mises à mal. Elle a dit qu'elle avait fait part de son inquiétude au sujet d’une une série de nouvelles lois et a conseillé à Poutine de prendre la critique plus légèrement et affirma «Si j'étais choquée à chaque fois que je suis critiquée, je ne tiendrais pas trois jours en tant que chancelière ».



Maïlys le 16 novembre 2012