mardi 26 mars 2013

A gift from the sky

            Last week, a meteorite fell in Russia, precisely in Chelyabinsk, in the Ural region. It was a stony meteorite containing 10% of iron. According to the Russian scientists and the US space agency Nasa, the meteorite, before entering the Earth’s atmosphere, travelled at 30 kilometer per second, weighed about 10 tonnes, was 17 meter wide and also released about 500 kilotons of energy. The bomb dropped on Hiroshima was approximately 12-15 kilotons so this meteorite was 30 times more powerful.
It caused a big shock wave which blew out all the windows in the region (approximately 400 buildings). And more than 1200 people, including 200 children, were injured, mostly because of the shattered glass. President Putin declared that thanks God no big fragments had fallen in populated areas.
The government has mobilized 24,000 emergency officials to check every road, hospital, factory and military facilities. 9,000 other people are helping for the clean-up and rescue operation. For Russia, this disaster will cost 1 billion roubles (approximately 33 million dollars).
All scientists are focusing on the search of rock fragments around the Chebarkul Lake because, according to the Russian Army spokesman, they had found a crater 6 meter wide. A group of 6 divers have already searched the bottom of the lake but they found nothing and because of the snow researches could be delayed until spring.
Meteorites in Russia are not uncommon but the most famous one was in 1908, it devastated an area of more than 2000 square kilometers.
My point of view: This meteorite scared a lot of people because it caught everybody unawares, so they began to think about some theories but most Russians believe it was an American bomb, like Vladimir Jirinovski, a Russian nationalist. Others suppose that it was a divine intervention. So I consider that all of these theories could have been avoided, because scientists should know that a meteorite would fall on Earth.
Mai-Vi, 20th February
Un cadeau du ciel
           La semaine dernière, une météorite s’est écrasée en Russie, précisément à Tchéliabinsk, dans la région de l’Oural. C’était une météorite pierreuse contenant 10% de fer. Selon les scientifiques russes et l’agence spatiale américaine, la Nasa, la météorite, avant d’entrer dans l’atmosphère de la Terre, se déplaçait à 30 kilomètres par seconde, pesait environ 10 tonnes, mesurait 17 mètres de large et a également libéré 500 kilotonnes d’énergie. La bombe lâchée sur Hiroshima était d’environ 12-15 kilotonnes, donc la météorite était 30 fois plus puissante que la bombe.
            Elle a causé une grosse onde de choc qui a fait voler en éclats toutes les fenêtres de la région (environ 400 appartements). Et plus de 1200 personnes, y compris 200 enfants, ont été blessés, la majorité par des éclats de verre. Le président Poutine a déclaré qu’il remerciait Dieu qu’aucun gros fragment ne soit tombé dans des zones habitées.
            Le gouvernement a mobilisé 24000 responsables des interventions d’urgence pour contrôler l’état de toutes les routes, hôpitaux, usines et installations militaires. 9000 autres personnes participent à l’opération d’assistance et de déblaiement. Pour la Russie, cet incident coûtera 1 milliard de roubles (environ 33 millions de dollars).
           Tous les scientifiques sont concentrés sur la recherche de fragments de la roche autour du lac Chebarkul car, d’après le porte-parole de l’armée russe, ils y ont trouvé un cratère de 6 mètre de large. Un groupe de 6 plongeurs a déjà fouillé le fond du lac sans rien trouver et, à cause de la neige, les recherches pourraient être repoussées jusqu’au printemps.
            Les météorites en Russie ne sont pas inhabituelles mais la plus célèbre fut celle de 1908 qui avait dévasté une zone de plus de 2000 kilomètres carrés.
Mon point de vue : Cette météorite a effrayé de nombreux citoyens russes car elle a pris tout le monde au dépourvu. Certains ont commencé à échafauder des théories mais la plupart des Russes ont cru à bombe américaine, comme le nationaliste Vladimir Jirinovski. D’autres y ont vu une intervention divine. Toutes ces interprétations fantaisistes auraient pu être évitées si la communauté scientifique avait prévu la chute de la météorite.
Mai-Vi, le 20 février

The Bolshoi mystery

 
 
For nearly three weeks, people working as dancers and directors at the Bolshoi theatre have been wondering who staged the 17 January acid attack on the artistic director Sergei Filin who is being treated in a Moscow hospital for severe burns to his face.
 
A Bolshoi spokesman said that M. Filin had suffered months of threats before the attack and the BBC's Steve Rosenberg in Moscow declares it is suspected that he was the victim of in infighting and rows between different groups of Bolshoi dancers. Now, the police have begun to suspect several employees and the source said that evidence is now being collected but provided no more details.
 
Moreover, this attack against M. Filin caused rivalries and personality clashes inside the theatre. The key players in the Bolshoi drama have approached the incident with theatrical flair, giving incendiary interviews and trading accusations almost daily.
 
Bolshoi's general director Anatoly Iksanov told Russian television that Mr Filin was “uncompromising” in his management style. On the other end Nikolai Tsiskaridze, a well-known dancer, has been a critic of the theatre's leadership and a contender for Filin's position. And so tension at the Bolshoi over it's artistic programme has been widely reported in Russian media.

Filin has said he knows who was responsible for the attack, but has refused to give names and Tsiskaridze declared that he wasn't involved in the attack and wondered if Filin was attacked at all. He added that the attack and its attendant publicity could have been part of a set-up designed to blacken his name: “This isn't against Sergei Filin, it's against me”are his words. Moreover, Tsiskaridze has long had a contentious relationship with the theatre's management. He denounced favouritism inside the Bolshoi and has accused the management of trying to push him out. He told the BBC : “It's like 1937, the days of Stalin – they're constantly organising meetings against me, they're trying to force staff to sign letters condemning me”.
Today, the attack on Filin has had its impact on the theatre. Last week, the Bolshoi postponed its premiere of a new version of Igor Stravinsky's The Rite of Spring by British choreographer Wayne McGregor, one of the most eagerly awaited new productions in its repertoire.

 

 
Maïlys, the 13th February 2012

 

Mystère au Bolchoï

 Depuis environ trois semaines, les danseurs et réalisateurs travaillant au sein du Bolchoï s’interrogent sur l’instigateur de l'agression qui a eu lieu le 17 janvier contre le directeur artistique, M. Filin, qui est aujourd'hui soigné à l'hôpital de Moscou présentant de graves brûlures au visage.

 Un porte-parole du théâtre Bolchoï a déclaré qu'il avait subi des menaces depuis quelques mois déjà avant l'agression. Steve Rosenberg de la BBC à Moscou affirme la suspicion que M. Filin a été victime, auparavant, de conflits entre les différents groupes de danseurs au théâtre. Ainsi, la police suspecte plusieurs employés et danseurs. Une source a déclaré, par ailleurs, que certaines preuves ont été recueillies mais elle n'a donné aucun détail supplémentaire.

 D'autre part, l'agression de M. Filin a entraîné des rivalités au sein du théâtre.  Les principaux acteurs du drame ont abordé l'incident avec le sens du théâtre en donnant des interviews et en échangeant des accusations incendiaires presque tous les jours.

Le directeur général du théâtre, Anatoly Iksanov a déclaré à la télévision russe que M. Filin était «trop intransigeant» dans sa manière de gérer le théâtre. Un célèbre danseur et rival pour le poste de Filin, Nikolai Tsiskaridze a beaucoup critiqué la direction du théâtre. Ainsi, les tensions au théâtre Bolchoï liées au programme artistique ont été largement rapportées dans les médias russes.

Par ailleurs, M. Filin affirme connaître la personne responsable de son agression mais ne dénonce personne pour autant. De son côté, M. Tsiskaridze a déclaré ne pas être impliqué dans cette agression et se demande si M. Filin a finalement, vraiment, été attaqué. Il a ajouté que cette attaque aurait comme but de faire de la mauvaise publicité afin de salir son nom : «Ce n'est pas contre Sergei Filin, c'est contre moi», a-t-il dit. De plus, M. Tsiskaridze a longtemps eu une relation conflictuelle avec la direction du théâtre. Il a dénoncé le favoritisme régnant à l'intérieur du Bolchoï et a accusé la direction d'essayer de le mettre à la porte. «C'est comme en 1937, à l'époque de Staline - ils sont constamment en train d'organiser des réunions contre moi, ils essaient de forcer le personnel à signer des lettres me condamnant».

Aujourd'hui, l'agression contre Filin a eu son effet sur le théâtre. La semaine dernière, le Bolchoï a reporté sa première d'une nouvelle version du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky du chorégraphe britannique Wayne McGregor, l'une des nouvelles productions les plus attendues du répertoire.



 
Maïlys, le 13 février 2012.




Russia celebrating Stalingrad




Last Saturday, many Russians were in the streets of Volgograd, renamed Stalingrad for the special occasion, to celebrate the 70th Anniversary of Stalingrad and its famous battle.

 
On February 2nd 1943, after six months of intense battles against the Nazis who had previously invaded Stalingrad, Russian troops finally managed to push them out of the country. But this battle caused severe damages to the population of the city: over 1 million people died and it left unforgettable memories in the history of Russia.

 
70 years after, many veterans were back in Volgograd, to take part in a parade organized by President Putin, who later gave a speech saying "We are proud, Russia is proud of the defenders of Stalingrad. […] The Red Army lived and fought in that hell.”

 
The “Hero City of Stalingrad” is the temporary name given to Volgograd, for the different celebrations which will take place, during 6 different days in 2013. This change of name even gave ideas to some nostalgic Russians who wish for Volgograd to go back to its former name, during the Stalin-era.

 
This stirred up a debate between the many Russians who are against the idea of renaming Volgograd, saying the name is too linked to Stalin, the ancient Soviet dictator, and those who think it has nothing to do with Stalin, but with the historical battle itself. Politicians from the opposite party say it is just a matter of politics, like Oleg Mikheyev, a council deputy who explained that “the Volgograd-Stalingrad issue comes up before every election, then drops back down when the election is over”. It is now said that the Russian government will settle the issue in a referendum.

 
My opinion :
It may seem surprising at first for Russia to celebrate a city like Stalingrad, and moreover use its name again, because of its strong attachment to Stalin, but if you think of it, it is as some may say, also the location were took place probably the most important battle of WWII, even for Western Europeans. So you may also ask yourself, if the city had had another name would Russians still want to change it? The answer is probably yes, so you might see this as a form of patriotism and not a sort of extended cult of Stalin.
As said in the Guardian, even in Paris, there is a metro station called “Stalingrad” and this definitely has nothing to do with the dictator, so maybe it’s best to think twice before concluding that this is a bad and frightening decision, although in the current maybe it is best to try to forget the Soviet Union.  

 
Hélène, 5th February 2013

 

 

 

 

 
La Russie célèbre Stalingrad

 
Samedi dernier, beaucoup de russes étaient dans les rues de Volgograd, renommé Stalingrad pour l’évènement, pour célébrer le 70eme anniversaire de Stalingrad et sa fameuse bataille.

 
Le 2 Février 1943, après six mois d’intenses batailles contre les Nazis, qui avaient précédemment envahis Stalingrad, les troupes russes arrivèrent enfin à les faire sortir du pays. Mais cette bataille a causé de sévère dégâts pour la population de la ville : plus d’un million de personnes sont décédés et elle a laissé des souvenirs inoubliables dans l’histoire de la Russie.

 
70 ans plus tard, beaucoup de vétérans sont revenus à Volgograd, pour participer au défilé organisé par le président Poutine, qui a prononcer un discours plus tard en disant « Nous sommes fiers, la Russie est fière des défenseurs de Stalingrad. […] L’armée Rouge a vécu et combattu dans cet enfer.”

 
La « ville héroïque de Stalingrad » est le nom temporaire qui a était donné à Volgograd, a l’occasion des différentes commémorations, qui auront lieus durant 6 dates différentes dans l’année 2013. Ce changement de nom a même donné des idées à certains russes nostalgiques qui souhaitent que Volgograd retrouve son ancien nom, durant l’ère Stalinienne.

 
Ceci a provoqué un débat entre la majorité des russes qui sont contre l’idée de renommer Volgograd, en disant que le nom est trop lié à Staline, l’ancien dictateur soviétique, et ceux qui pense que ça n’a aucun rapport avec Staline mais avec la bataille historique en elle-même. Les politiciens du parti opposé disent que ce n’est qu’une question de politique, comme Oleg Mikheyev, un conseiller député qui explique que « la question de l’affaire Volgograd-Stalingrad resurgit à chaque élection, puis retombe dans l’oubli à chaque fin d’élection ». Il est dit à présent que le gouvernement règlera l’affaire dans un référendum.

 
Mon opinion :
Cela peut paraitre surprenant au départ, que la Russie veuille célébrer une ville comme Stalingrad, et même réutiliser son nom, à cause de son lien fort avec Staline, mais si l’on y réfléchi, c’est aussi, comme certains le disent, l’endroit où a eu lieu probablement la bataille la plus importante de le Deuxième Guerre mondiale, même pour les européens de l’ouest. On peut donc se demander, si la ville avait eu un autre nom, les russes voudraient ils toujours le reprendre ? La réponse est surement oui, donc on peut éventuellement voir cela comme une forme de patriotisme et non pas un culte prolongé a Staline.
Comme il l’est dit dans  « The Guardian », même a Paris, il y a une station de métro nommé « Stalingrad », et celle-ci n’a aucun lien avec le dictateur, donc il vaut peut-être mieux y réfléchir à deux fois avant de conclure que cette décision est mauvaise et inquiétante, même si dans la situation actuelle, c’est peut être mieux d’oublier l’Union Soviétique.
Hélène, le 5 Février 2013