jeudi 13 décembre 2012

Behind walls

There are about 800,000 people in Russian prisons. But with this number, Russia is not the first country in the world. In fact, it is the third behind the United States and China.
           The scandal began in a prison in the South of Rostov-On-Don, with a video showing a group of guards punching and slapping an inmate whose hands were tied then kicking him after he fell in pain.
             According to Russia’s federal prison service, it was his punishment because he refused to give up his civilian clothes for the prison uniform.
   
            Two of the guards have been dismissed and three others have been detained.
           Last week, the United Nations published a report, which said that Russia didn’t investigate enough in its prisons and didn’t take care about torture inside. They also added that some journalists and human rights activists who are interested by the living conditions of the prisoners undergo major pressure. But some of these activists still denounce the ever-growing violence in Russian prisons and claim that the inmates’ conditions are almost the same as during the Soviet era.
           Thank to Youtube, everybody could see this video and some people reacted like the inmates of the Kopeysk prison who dared to protest against their terrible conditions
Mai-Vi, 3rd December

                             Derrière les murs 



Il y a environ 800.000 détenus dans les prisons russes et la Russie n’occupe que le troisième rang dans ce domaine derrière les Etats-Unis et la Chine.
            Le scandale a commencé dans une prison au Sud de Rostov-On-Don, avec une vidéo montrant un groupe de gardes rouant de coups un détenu dont les mains étaient attachées: coups de poings et gifles puis une fois à terre, coups de pieds D’après le service de la prison fédérale de Russie, c’était une punition infligée car il refusait d’abandonner ses vêtements civils pour l’uniforme de la prison.
            Deux des gardes ont été renvoyés et les trois autres ont été internés.
            La semaine dernière, les Nations Unies ont publié un rapport indiquant que la Russie n’enquête pas assez dans ses prisons et ne se préoccupe pas des tortures qui s’y déroulent. Et ils ont aussi ajouté que certains journalistes et militants des droits de l’Homme qui se sont intéressés aux conditions de vie des prisonniers subissent une énorme pression. Mais certains d’entre eux continuent à dénoncer la violence dans les prisons qui continue de croître. Ils ont aussi dit que les conditions des détenus sont presque les mêmes que pendant l’ère soviétique.
             Grâce à Youtube, tout le monde a pu voir cette vidéo et certains ont réagi, comme les détenus de la prison de Kopeysk qui ont osé protester contre les mauvaises conditions de détention.

Mai-Vi, le 3 décembre



Tense Meeting between Angela Merkel and Vladimir Putin

German Chancellor Angela Merkel asked President Vladimir Putin many questions about the two-year jail sentence of the Pussy Riot members on Friday during a meeting in Moscow. Putin answered back that a member of the band was anti-Semitic.

He also said “Does she know that one of them had hanged a Jew in effigy and said that Moscow should get rid of such people”. Putin stated that Angela Merkel and he can't accept people taking an anti-Semitic stance which made Angela Merkel agree.

He has also repeatedly supported the sentence against the Pussy Riot, saying that Maria Alyokhina, Nadia Tolokonnikova and Yekaterina Samutsevich had received a jail sentence of two years in August because they sang, in a Moscow cathedral, an anti-Putin “punk prayer”. But one of them, Yekaterina Samutsevich, was later suspended and released.

Putin was apparently referring to a September 2008 performance by the radical art group Voina who staged a mock hanging of five men in a Moscow supermarket; three migrant workers and two gays, one of them a Jew. And so Moscow has seemed to fail in protecting its many migrant workers who come from ex-Soviet states and has banned gay pride parades for 100 years.

Moreover, Angela Merkel discussed with Putin about democracy in Russia where freedoms are being undermined. She said she had raised concerns over a series of new laws. But she told Putin to take criticism more lightly and said « If I were offended every time I was criticized, I wouldn't last three days as chancellor ».


Maïlys November 16th, 2012





Rencontre tendue entre Angela Merkel et Vladimir Poutine


La chancelière allemande Angela Merkel a posé plusieurs questions à Vladimir Poutine, vendredi lors d'un meeting, à propos de la sentence de deux ans de prison des membres des Pussy Riot.
Poutine a réfuté cette critique soulignant qu'une des membres du groupe était antisémite : « Sait-elle que l'une d’entre elles avait pendu un Juif en effigie et a déclaré que Moscou devrait se débarrasser de ces gens-là. » Poutine déclara qu'Angela Merkel et lui ne pouvaient soutenir des personnes ayant une position antisémite et a donc demandé à Angela Merkel de prendre aussi cet élément en compte.

Il a aussi soutenu à plusieurs reprises la sentence prononcée contre les Pussy Riot, en rappelant que Maria Alyokhina, Nadia Tolokonnikova et Yekaterina Samutsevich avaient été condamnées à une peine de prison de deux ans en août pour avoir chanté une «prière punk» anti-Poutine dans une cathédrale de Moscou. Mais une d'entre elle a été par la suite libérée.

M. Poutine a apparemment fait référence à la performance, en septembre 2008, du groupe artistique radical Voina qui avait mis en scène un simulacre de pendaison de cinq hommes dans un supermarché de Moscou; trois travailleurs migrants et deux gays dont un juif. Moscou a semblé échoué dans la protection de ses nombreux travailleurs migrants venant de l'ex-Union soviétique et a interdit les défilés de la Gay Pride pendant 100 ans.

Par ailleurs, Angela Merkel évoqué avec M. Poutine la démocratie en Russie où les libertés sont mises à mal. Elle a dit qu'elle avait fait part de son inquiétude au sujet d’une une série de nouvelles lois et a conseillé à Poutine de prendre la critique plus légèrement et affirma «Si j'étais choquée à chaque fois que je suis critiquée, je ne tiendrais pas trois jours en tant que chancelière ».



Maïlys le 16 novembre 2012


mercredi 28 novembre 2012

Back To The Past



Last week, President Putin signed a new law against treason: the maximum punishment for “high treason” remains 20 years, but now a minor crime can be punished by up to eight years of jail. Opponents fear he will use this law to withhold critics from speaking, like Soviet leaders used to do. 

Once again, all eyes are on Russia, after the signing of a new law, redefining treason and its consequences. Now, any Russian, who has obtained state secrets, even without sharing them, risks two years in prison and eight years if they have used special equipment, and a fine of up to 500,000 roubles.

Putin considers that influence on domestic politics, from countries outside of Russia is unacceptable: he has accused several times Western Countries of trying to undermine Russia’s security, and he says this must be stopped.

Human rights activists see this as a way of forcing Russians to cut links with Western Europe non-governmental organizations, that Putin had accused of trying to weaken Russia. Others even compare this to the Stalin-era one of the darkest periods of Russia’s history:.

"It's an attempt to return not just to Soviet times but to the Stalin era, when any conversation with a foreigner was seen as a potential threat to the state." said Lyudmila Alexeyeva, a former Soviet dissident. She also says that this law will probably be used against Kremlin critics and people "who irritate the authorities".

In any case, this law will contribute to isolate Russia from the rest of the world and shows once again it isheading toward an even more repressive regime.

Helene, 18th November 2012



Retour vers le passé

La semaine dernière, le président Poutine a signé une nouvelle loi contre la trahison : la peine maximale pour haute trahison reste fixée à 20 ans, mais à présent, même un délit mineur peut être puni d’une peine allant jusqu’à huit ans de prison. Les opposants politiques craignent qu’il se serve de cette loi pour faire taire les critiques, comme le faisaient les dirigeants soviétiques.

Une fois de plus, tous les regards sont tournés vers la Russie, après la signature d’une nouvelle loi, qui redéfinit la trahison et ses conséquences. A présent, tout Russe ayant obtenu un secret d’état, même sans avoir divulgué l’information, risque deux ans de prison et huit ans s’il a utilisé un équipement spécial, ainsi qu’une amende s’élevant jusqu’à 500.000 roubles.

Poutine considère que l’influence de pays étrangers, sur la politique intérieure est inacceptable: il a accusé plusieurs fois les pays occidentaux de porter atteinte à la sécurité de la Russie et il estime que cela doit cesser. 

Les militants des droits de l’Homme considèrent cela comme une façon de forcer les Russes à couper leurs liens avec des organisations non-gouvernementales de l’Europe de l’Ouest. D’autres comparent même cette situation à l’ère stalinienne, une des périodes les plus sombres de l’histoire de la Russie. 

«C’est une tentative non seulement de revenir à l’époque soviétique, mais à l’époque de Staline, quand la conversation avec un étranger était perçue comme une menace pour le pays.» témoigne Lyudmila Alexeyeva, une ancienne dissidente soviétique. Elle dit également que cette loi sera probablement utilisée contre les critiques du Kremlin et les gens qui «agacent les autorités». 

Dans tous les cas, cette loi va contribuer à couper le pays du reste du monde et elle témoigne du virage répressifque prend la Russie.


                                                                                                          Hélène, 18 Novembre 2012





mercredi 21 novembre 2012

Sergei Shoigu has been appointed defense minister



          On the 6th November, President Vladimir Putin announced during a meeting that he had dismissed defense minister Anatoly Serdyukov.



Putin’s spokesman said that the president personally took this decision. Putin declared precisely that “considering the situation in the ministry of defense, [he has] taken the decision to relieve of his responsibilities the defense minister Serdyukov, in order to establish the conditions for an objective investigation”.

Indeed the ex-minister is involved in a case of corruption and embezzlement with Oboronservis, a company that supplies the army and belongs to the defense ministry. Serdyukov was the chairman of the board of directors until 2011. During a search at the premises of the company that it was discovered that Serdyukov was implicated in the case. Allegedly, he sold some military goods illegally. The fraud is thought to have reached 3 billion ruble (approximately 74 million).

As Serdyukov was sacked, president Putin has to appoint a new minister. According to him, he “has to be a person who will be able to continue in a positive manner the dynamic development of the armed forces, to ensure the realization of the State defender orders, and of grandiose projects for army’s rearmament that we set”. Putin chose, one of the men he trusts most, who was the minister of emergency situations during 18 years.

                                                                                        Mai-Vi, 14th November







 Sergueï Choïgou nouveau ministre de la défense

            Le 6 novembre dernier, le président russe Vladimir Poutine a annoncé lors d’une réunion qu’il renvoyait le ministre de la défense, Anatolie Serdioukov.

Son porte-parole a indiqué que le président avait pris personnellement cette décision. Poutine a déclaré qu’ « étant donné la situation au ministère de la défense, [il avait] pris la décision de relever de ses fonctions le ministre de la défense Serdioukov, afin d’établir les conditions d’une enquête objective ».

En effet, l’ex-ministre est impliqué dans une affaire de corruption et de détournement de fonds concernant la compagnie, Oboronservis, qui est spécialisée dans l’approvisionnement de l’armée et appartient au ministère de la défense. Serdioukov était le président du conseil d’administration jusqu’en 2011. Une perquisition des locaux de cette compagnie a révélé que Serdioukov était impliqué dans l’affaire. Apparemment, il aurait vendu des biens militaires illégalement. La fraude est évaluée à 3 milliards de roubles (soit environ 74 millions d’euros).

Le président Poutine a donc dû lui trouver un remplaçant. D’après lui, ce devait être «une personne capable de poursuivre de manière positive le développement dynamique des forces armées, d’assurer la réalisation des commandes militaires d’Etat, et des projets majeures de réarmement de l’armée que nous nous sommes fixés ». C’est pour cela que Poutine a choisi Sergueï Choïgou, un de ses hommes en qui il a le plus confiance et ancien ministre des situations d’urgence pendant 18 ans.

Mai-Vi, le 14 novembre





jeudi 1 novembre 2012

Hollande and Putin clash over Syria


François Hollande, the rookie French President, and Vladimir Putin, the veteran Russian President, had a meeting in Paris on October 11, 2012, mainly to assess their disagreements over the current situation in Syria.


Hollande says that more sanctions are needed to force the Syrian President, Bashar al-Assad to leave power, but Putin fears that it will turn into a full-scale civil war if they add pressure on the regime.

François Hollande knows that he and Putin hold conflicting views, in fact he said at the press conference, after the meeting: « We have disagreements over who is responsible for the violence and over the need for Assad to leave ».

Russia supplies weapons to Syria but it “has no special military or economic ties” with the country, Putin said. Moreover, Assad has come more often to Paris than to Moscow and for Putin, this is a strong argument because when Sarkozy was the French President, Assad visited Paris twice, in 2008 and in 2009, and even if Hollande wasn't responsible for these visits, Putin suggests that this means France has more links with Syria than Russia. However, Hollande said that “the actions of the Syrian regime are intolerable and any solution to the crisis requires the departure of Assad”.

Western powers like France, Britain and the U.S. think that the Assad regime thwarted United Nations peace envoy Annan's efforts with military attacks against opponents of the regime but Russia and China have blocked UN Security Coucil resolutions for stronger sanctions. For Putin, sanctions aren't “efficient”, it's « counter-productive » because he doesn't support either side in the Syrian conflict.

The council condemned Syria over the Houla massacre where more than more than 100 people including women and children were killed and it called for an investigation but Russia voted against the US-backed resolution, arguing that it was "unbalanced".

This massacre hasn't broken an impasse in the UN Security Council, where Russia continues to block attempts to enforce more economic pressure on Syria.

« We are not for Assad, neither for his opponents. [...] We want to achieve the situation where the violence ends and there won’t be large-scale civil war.” Putin stated. He also thinks that anti-regime militants are responsible for many of the massacres, but continues to ignore the bombings by Syrian forces and the murders of many civilans like in Houla, which appears to have been an act perpetrated by pro-regime thugs, according to Western governments. In answer to this, Putin has many important questions: “But how many of peaceful people were killed by so-called militants? Did you count ? There are also hundreds of victims”.

Putin insists, after being pressed by Angela Merkel, the German Chancellor, to shift Syria’s policy that Russia doesn't support either side in the Syrian conflict and thinks it's too early to say that Annan's peace plan has failed.

                                                                                                      Maïlys, 23rd October
 
 


Hollande et Poutine en désaccord sur la Syrie

François Hollande, le nouveau président français depuis mai, et Vladimir Poutine, le président russe, se sont rencontrés à Paris le 11 octobre 2012, principalement pour débattre de leurs désaccords à propos de la situation actuelle de la Syrie.

Hollande pense que plus de sanctions sont nécessaires pour forcer le président syrien Bashar al-Assad à quitter le pouvoir mais Poutine pense que cela deviendrait une guerre civile généralisée si on mettait davantage de pression sur le régime.

François Hollande sait que Poutine et lui divergent et l’a constaté lors de la conférence de presse qui a suivi la visite: « Nous avons des désaccords sur qui est responsable de la violence et la nécessité d’un départ du président Assad».

La Russie fournit des armes à la Syrie mais elle « n'as pas de liens spéciaux militaires ou économiques » avec ce pays, a déclaré Poutine.

Par ailleurs, Assad est venu à Paris plus souvent qu'à Moscou et c'est pour Poutine un argument fort car quand Sarkozy était président, Assad s’est rendu deux fois Paris, en 2008 puis en 2009 et même si Hollande n'était pas responsable de ces invitations, Poutine suggère que cela signifie que la France a de meilleures relations avec la Syrie, que la Russie.

Par ailleurs, Hollande a affirmé que « les actions du régime de la Syrie sont intolérables » et « Toute solution à la crise nécessite le départ d'Assad ».

Dans le monde, d'important pays comme la France, l'Angleterre et les États-Unis pensent que le régime d'Assad a fait obstacle aux efforts de l’émissaire des Nations Unies M.Annan en continuant les attaques militaires contre les opposants du régime et la Russie ainsi que la Chine, , ont bloqué les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies visant à obtenir de plus fortes sanctions. Pour Poutine, les sanctions ne sont pas « efficaces », c'est « contre-productif », et il affirme ne soutenir personne.

Le conseil a condamné la Syrie pour le massacre de Houla la semaine dernière, qui aurait fait plus de 100 victimes y compris des femmes et des enfants et a demandé l’ouverture d’une enquête. Néanmoins, ce massacre n'a pas permis de surmonter le blocage au Conseil de sécurité de l'ONU, où la Russie continue de s’opposer aux tentatives d'appliquer plus de pression économique sur la Syrie.

« Nous ne sommes pas pour Assad, ni pour ses adversaires. [...] Nous voulons parvenir à mettre fin à la violence et éviter une grande guerre civile» a affirmé Poutine. Il pense aussi que les militants anti-régime sont en grande partie responsable de l'effusion de sang, mais continue d'ignorer le bombardement par les forces syriennes et les meurtres des civils comme à Houla, qui semble avoir été un acte commis par des miliciens pro-régime, selon les gouvernements occidentaux. En réponse à cela, Poutine a de nombreuses questions importantes : « Mais combien de personnes pacifiques ont été tuées par des soi-disant militants ? » ; « Avez-vous compté ? Il y a aussi des centaines de victimes ».

Poutine pense qu'il est trop tôt pour annoncer l'échec du plan de paix d'Annan.


                                                                                                                                
Maïlys, 23 Octobre





mercredi 17 octobre 2012

Putin VS The Pussy Riot : The trial

On February 21st 2012, the world discovered a Russian feminist punk band named “Pussy Riot”, after their very controversial “anti-Putin prayer” in an orthodox church, just two weeks before Vladimir Putin’s reelection. After 8 months of intensive debates worldwide, the trial took place last week on October 10th, in Moscow.
Amnesty International calls it “a bitter blow for freedom of expression in Russia”:  last week, the painful sentence for Maria Alyokhina, 24, Nadezhda Tolokonnikova, 22, and Yekaterina Samutsevich, 29, all members of the Pussy Riot, was announced: Samutsevich is now free, but the battle for justice continues for Tolokonnikova and Alyokhina who have been condemned to two years of “deprivation of liberty in a penal colony”, after being accused of “hooliganism motivated by religious hatred”.
Despite this sentence, they remain proud of standing as an example of the many failures of the Russian democracy, as Tolokonnikova said in a tweet (through her lawyer): “I am not bitter to be in jail. Politically I’m furious.”
Strong reactions to this condemnation, criticized as “disproportionate” by the US, the UK and the European Union, were issued by the families and the lawyers of the three women, who fear for their safety, knowing the many dangers of penal colonies in Russia, but also by the band’s supporters chanting and whistling outside the courtroom and around the world.
Other political figures such as the opposition leader Alexei Navalny blame Putin for getting involved in the court’s decisions: "They are in jail because it is Putin's personal revenge. This verdict was written by Vladimir Putin."
This case mainly reflects the turn of democracy in Russia and this explains its huge media impact. The words of Tolokonnikova’s husband illustrate the critical situation to which the country is heading: "Russia's image was quite scary even before [this]. What happened now is a clear sign that Russia is moving towards becoming more like China or North Korea."
The fight goes on, with Samutsevich who is now free and promises to keep fighting for the release of her band mates.
Hélène, 16th October


Poutine VS the Pussy Riots : la guerre continue
Le 21 Février 2012, le monde a découvert un groupe punk féministe russe, appelé les « Pussy Riot », après leur « prière anti-Poutine » très controversée, dans une église orthodoxe, deux semaines avant la réélection de Vladimir Poutine. Après huit débats intenses dans le monde entier, le procès a eu lieu la semaine dernière, le 10 octobre à Moscou.
Amnesty International dit que « c’est un coup dur pour la liberté d’expression en Russie » : La semaine dernière, le douloureux verdict de Maria Alyokhina, 24 ans, Nadezhda Tolokonnikova, 22 ans, et  Yekaterina Samutsevich, 29 ans, toutes les trois, membres des Pussy Riot, est tombé : Samutsevich est désormais libre, mais la bataille pour l’égalité continue pour Tolokonnikova et Alyokhina qui ont été condamnées à deux ans de « privation de liberté dans un camp de travail », après avoir été accusées de “hooliganisme et incitation à la haine religieuse”. 
Malgré cette sentence, elles restent fières d’être l’exemple de nombreuses failles de la démocratie russe, comme l’a dit Tolokonnikova dans un tweet (via son avocat): “Je ne regrette pas d’être en prison. Politiquement je suis furieuse.”
De vives réactions suite à cette condamnation, qualifiée de “disproportionnée” par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Union Européenne, ont été émises  par les familles et les avocats des trois femmes, qui craignent pour leur sécurité, sachant les nombreux dangers des camps de travail en Russie, mais aussi par les supporters du groupe qui scandaient et sifflaient a l’extérieur du tribunal et partout dans le monde.
D’autres personnalités politiques telles que le chef de l’opposition Alexei Navalny qui  accuse Poutine de s'être impliqué les décisions de la justice : "Elles sont en prison car Poutine cherche à prendre sa revanche. Ce verdict a été dicté par Vladimir Poutine."
Cette affaire reflète principalement le tournant de la démocratie en Russie et ceci explique son énorme impact médiatique. Les mots du mari de  Tolokonnikova témoignent parfaitement de la situation critique vers laquelle se dirige le pays: "L’image de la Russie était déjà assez inquiétante avant [ceci]. Ce qui est en train de se produire est bien la preuve que la Russie devient progressivement comme la Chine ou la Corée du Nord."
La guerre continue, avec Samutsevich qui est maintenant libre, par manque de preuves, et qui promet de continuer à se battre pour la libération de ses camarades.
                                                                                                          Hélène, le 16 Octobre 2012

mardi 16 octobre 2012

Portrait of Mai-Vi

I've known Mai-Vi for 2 years and I can easily say that she is very easy going, opend minded and smiling.

She doesn't really have a passion in life, she used to play tennis, and even if she quit, she still loves it. She also loves listening music.

What I like the most about her is that she's very perceptive and I know I can open up to her, if I need to.

Hélène

Portrait of Hélène

I would say that Hélène is nice, intelligent and very open minded. She also has strong opinions and fights for them and I admire her for that. And so I think she's thorough because when she has an idea she goes through with it.
 She also loves music in a unique way, she admires the artist and the song ;
in fact she admires the artists "behind" the song and she loves knowing everything about them. For example when I think of her, I immediately think of George Michael. She likes English rock like Queen and Britpop.

Maïlys

dimanche 14 octobre 2012

Portrait of Maïlys

Maïlys ? I've known her since we were kids and I can say she is a dynamic girl who loves a good laugh.
Her passion is dancing. She can't live without it. But later, she doesn't want to be a dancer but a surgeon. I think this ambition comes from her father (and maybe a little bit from TV series).

Mai-Vi

jeudi 14 juin 2012

The day the Russian aviation industry crashed


Thursday, May 10th 2012
                On Wednesday May 9 a Sukhoi Superjet 100 hit the top of Mount Salak, a dormant volcano in Indonesia. A company had organized the flight in order to impress potential buyers and journalists. Some accuse the pilots of a lack of competence and think the accident is due to a problem with flight preparation but the entire crew was professional and experienced. Furthermore, the flight took place in a dangerous mountainous terrain which is conducive to an accident.
Although they only produced a few of them, this passenger aircraft happens to be designed and built by Russian companies. Moreover, it is known for a fact that Russian planes are not safe because they have already led to a plane crash several times. However, Mikhail Makarov, a former test pilot, claims that people shouldn’t reach a hasty conclusion by blaming a poor flight preparation.
This flight was supposed to revive the Russian aviation industry. It quickly turned into a massive psychological blow to the whole country instead.
 My opinion:
                On the first hand, to my mind, although it is a disaster, it’s kind of ironical that the potential buyers of the plane died in the crash.
                      On the other hand, I don’t think the accident is due to a poor flight preparation. We learn in the article that there were quite important, influent and rich people in this plane. The investigators should consider the possibility of a deliberate event.                                                   
                      As a conclusion, we are now sure that no one is going to buy a Russian plane because they have always been unsafe. Russia should really stop building planes.

Y a-t-il un pilote dans l’avion?
Jeudi 10 mai 2012
                Mercredi 9 mai, un Sukhoi Superjet 100 s’est écrasé contre le sommet du Mount Salak, un volcan éteint en Indonésie. Une entreprise avait organisé le vol afin d’impressionner des acheteurs potentiels et des journalistes. Certains accusent les pilotes de l’avion d’un manque de compétence et pensent que l’accident est dû à un problème lié à la préparation du vol mais tout l’équipage était très professionnel et expérimenté. De plus, le vol s’est déroulé sur un terrain dangereux et montagneux, qui est propice aux accidents.
                Bien qu’ils n’en aient produit que quelques-uns, il se trouve que cet avion de passagers est conçu et construit par des entreprises russes. On sait que les avions russes ont souvent été à l’origine d’accidents. Cependant, Mikhail Makarov, un ancien pilote d’essai, déclare que l’on ne devrait pas en tirer des conclusions hâtives. 
                Ce vol était censé faire renaître l’industrie aéronautique russe. A la place, cela s’est rapidement transformé en un coup de massue psychologique pour tout le pays.
Mon opinion :
                Tout d’abord, à mon avis, bien que cela soit un vrai désastre, le fait que les acheteurs potentiels présents dans l’avion soient morts est plutôt ironique.
                Ensuite, je ne pense pas que la mauvaise préparation de vol soit à l’origine de cet accident. Nous apprenons dans l’article que des personnes importantes, influentes et riches étaient présentes dans l’avion. Les enquêteurs devraient considérer l’éventualité d’un acte délibéré. En conclusion, nous pouvons être certains que personne n’achètera d’avion russe car ils ont toujours été peu sûrs. La Russie devrait vraiment arrêter de construire des avions.

Hortense

Is Cold War back?


Friday, April 6th 2012
                Viktor Bout, a Russian arms smuggler known as the Merchant of Death, is suspected of dealing weapons that were used in the bloodiest conflicts such as Rwanda, Angola and Congo. After convicting him on conspiracy and terrorism charges, the American court sentenced him to the mandatory minimum of 25 years in jail, on Thursday. However, American prosecutors argued that Bout should remain in prison for life. They also claimed that he should be considered as a real threat to the US and to the whole world since he sells weapons to the most dangerous dictators.
                Russia has stood up for Bout since his first arrest in Thailand in 2008 and claimed that he is innocent. The Russian foreign ministry said that Viktor Bout’s arrest by the US authorities was politically motivated and it argued on Friday that the imprisonment was biased and unfounded. It also denounces that the US media is taking sides and that Bout is being hounded by the press.
                Obviously, Viktor Bout claimed that he is definitely innocent and he told the court that he never intended to kill anyone.
                The US-Russia relations continued to deteriorate because of the return of Putin at the presidency and the trial is just making it worse.
My opinion:
                On the first hand, 25 years in jail is not enough for someone who gave dictators the ability to declare war and kill millions of innocent people. Like the prosecutors said, he should remain in prison for the rest of his life.                                                                                   
                    On the other hand, to my mind, Russia doesn’t really want to endorse him, because they don’t need him and he’s guilty, for sure. That’s why I think that Bout is an excuse for the Russian government to stand up for once, to the US government.
La Russie Jusqu’ au Boutiste
Vendredi 6 avril 2012
                Viktor Bout, un marchand d’armes d’origine russe plus connu sous son surnom de Marchand de Mort est accusé d’avoir vendu des armes impliquées dans les conflits les plus sanglants tels qu’au Rwanda, en Angola et au Congo. Après avoir été reconnu coupable de complot et de terrorisme, le tribunal américain l’a condamné jeudi à la peine minimale et obligatoire de 25 ans de prison. Cependant, les procureurs américains ont affirmé que Bout aurait dû être condamné à la prison à perpétuité. Ils ont également déclaré qu’il devrait être considéré comme une menace bien réelle pour les Etats-Unis et le monde entier étant donné qu’il vend des armes aux plus dangereux dictateurs.
                De plus, la Russie a défendu Bout depuis sa première arrestation en Thaïlande en 2008 et déclare qu’il est innocent. Le ministère des Affaires étrangères russe a déclaré que l’arrestation de Viktor Bout par les autorités américaines avait eu lieu pour des raisons politiques et a dénoncé vendredi que son incarcération était injustifiée. Le ministère affirme également que les médias américains prennent parti dans cette affaire et que les médias s’acharnent contre Bout.
                Evidemment, l’accusé a affirmé qu’il est sans aucun doute innocent et il a déclaré à la cour qu’il n’a jamais eu l’intention de tuer quelqu’un.
                Les relations américano-russes se dégradent petit à petit à cause du retour de Poutine à la tête du pays et le procès ne fait qu’empirer les choses.
Mon opinion :
                D’une part, le fait que la peine soit de 25 ans de prison n’est selon moi, pas suffisant pour quelqu’un qui fournit des armes aux dictateurs pour déclarer la guerre et tuer des millions d’innocents. Comme l’affirmaient les procureurs, il aurait dû être condamné à l’enfermement à perpétuité.                                                                                                                                                                                    D’autre part, à mon avis, la Russie ne veut pas vraiment le défendre parce qu’elle n’a aucune raison de le faire et Bout est forcément coupable. C’est pourquoi je pense qu’il est juste un prétexte pour le gouvernement russe de tenir tête au gouvernement américain, pour une fois.

Hortense