mercredi 28 novembre 2012

Back To The Past



Last week, President Putin signed a new law against treason: the maximum punishment for “high treason” remains 20 years, but now a minor crime can be punished by up to eight years of jail. Opponents fear he will use this law to withhold critics from speaking, like Soviet leaders used to do. 

Once again, all eyes are on Russia, after the signing of a new law, redefining treason and its consequences. Now, any Russian, who has obtained state secrets, even without sharing them, risks two years in prison and eight years if they have used special equipment, and a fine of up to 500,000 roubles.

Putin considers that influence on domestic politics, from countries outside of Russia is unacceptable: he has accused several times Western Countries of trying to undermine Russia’s security, and he says this must be stopped.

Human rights activists see this as a way of forcing Russians to cut links with Western Europe non-governmental organizations, that Putin had accused of trying to weaken Russia. Others even compare this to the Stalin-era one of the darkest periods of Russia’s history:.

"It's an attempt to return not just to Soviet times but to the Stalin era, when any conversation with a foreigner was seen as a potential threat to the state." said Lyudmila Alexeyeva, a former Soviet dissident. She also says that this law will probably be used against Kremlin critics and people "who irritate the authorities".

In any case, this law will contribute to isolate Russia from the rest of the world and shows once again it isheading toward an even more repressive regime.

Helene, 18th November 2012



Retour vers le passé

La semaine dernière, le président Poutine a signé une nouvelle loi contre la trahison : la peine maximale pour haute trahison reste fixée à 20 ans, mais à présent, même un délit mineur peut être puni d’une peine allant jusqu’à huit ans de prison. Les opposants politiques craignent qu’il se serve de cette loi pour faire taire les critiques, comme le faisaient les dirigeants soviétiques.

Une fois de plus, tous les regards sont tournés vers la Russie, après la signature d’une nouvelle loi, qui redéfinit la trahison et ses conséquences. A présent, tout Russe ayant obtenu un secret d’état, même sans avoir divulgué l’information, risque deux ans de prison et huit ans s’il a utilisé un équipement spécial, ainsi qu’une amende s’élevant jusqu’à 500.000 roubles.

Poutine considère que l’influence de pays étrangers, sur la politique intérieure est inacceptable: il a accusé plusieurs fois les pays occidentaux de porter atteinte à la sécurité de la Russie et il estime que cela doit cesser. 

Les militants des droits de l’Homme considèrent cela comme une façon de forcer les Russes à couper leurs liens avec des organisations non-gouvernementales de l’Europe de l’Ouest. D’autres comparent même cette situation à l’ère stalinienne, une des périodes les plus sombres de l’histoire de la Russie. 

«C’est une tentative non seulement de revenir à l’époque soviétique, mais à l’époque de Staline, quand la conversation avec un étranger était perçue comme une menace pour le pays.» témoigne Lyudmila Alexeyeva, une ancienne dissidente soviétique. Elle dit également que cette loi sera probablement utilisée contre les critiques du Kremlin et les gens qui «agacent les autorités». 

Dans tous les cas, cette loi va contribuer à couper le pays du reste du monde et elle témoigne du virage répressifque prend la Russie.


                                                                                                          Hélène, 18 Novembre 2012





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