dimanche 3 avril 2016

Ancara accuse Moscou - Turkey put the blame on Russia

Ankara accuse Moscou

Loin d’être apaisées, les tensions subsistent entre la Turquie et la Russie.

Les relations, déjà tendues, entre Moscou, qui soutient ouvertement Bachar Al-Assad issu de la minorité alaouite, et Ankara, qui s'est rangé du côté de l'opposition syrienne dès les premiers jours du soulèvement de 2011, se sont détériorées depuis le début des frappes russes contre la Syrie, fin septembre.

Ahmet Davutoglu, le premier ministre turc accuse la Russie de tentative de « nettoyage ethnique » au nord ouest de la Syrie, une zone actuellement sous le feu de l’aviation et des missiles russes.

Recevant un groupe de journalistes étrangers travaillant pour des médias occidentaux dans ses bureaux du palais de Dolmabahçe à Istanbul, mercredi 9 décembre, M.Davutoglu a déclaré:

«Les Russes veulent expulser, ils veulent faire du nettoyage ethnique dans cette région afin de protéger leurs bases à Lattaquié et Tartous (…) Ils ne veulent pas des populations arabes sunnites et turkmènes»

« Leur combat n'est pas contre Daesh ».

« Les avions russes bombardent Azzaz pour affaiblir l'opposition (…) La Russie bombarde l'opposition qui se bat contre Daech. Elle les bombarde et essaie de couper la logistique en provenance de Turquie. Qui en profite? Daech. Pas même le régime. Daech!»

Située non loin de la frontière turque, la ville de Azaz est le théâtre de combats acharnés entre les forces de l’organisation Etat islamique (EI) et la rébellion syrienne opposée au régime.

C’est justement dans cette zone, de Azzaz à Jarablus plus à l’est, soit une bande de terre de 100 kilomètres de long sur 30 kilomètres de large, que la Turquie réclame en vain la création d’une « zone de protection » celle qui, une fois libérée de l’EI et protégée par la couverture aérienne arabo-occidentale, serait susceptible d’accueillir de nouveaux réfugiés.

Turkey puts the blame on Russia

Far from easing, tensions remain high between Russia and Turkey.

Relations were already strained between Moscow, which has openly supportedBashar Al-Assad from the Alawite minority, and Ankara, which has sided with the Syrian opposition since the first days of the 2011 uprising but they have deteriorated since the early Russian strikes against Syria in late September.

Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu accuses Russia of "ethnic cleansing" in the northwest of Syria, an area currently under fire from Russian aviation and missiles.

Receiving a group of Western journalists at Dolmabahce Palace in Istanbul, Wednesday, December 9, Mr.Davutoglu said: "The Russians want to evict, they want ethnic cleansing in the region to protect their bases in Latakia and Tartous (...) They do not want Sunni Arab and Turkmen populations"

"Their fight is not against Daesh".

"Russian planes bomb Azzaz to weaken the opposition (...) Russia bombed the opposition that fights against Daech.They bomb and try to cut supply from Turkey. Who benefits? Daech. Not even the regime. Daech! "

Situated not far from the Turkish border, the town of Azaz was the scene of fierce fighting between the forces of the organization Islamic state (EI) and the opposing Syrian rebellion regime.

It is precisely in this area of Azzaz and Jarablus further east, a strip of land 100 kilometers long and 30 kilometers wide, for whichTurkey has called in vain to create a "protection zone" one which, once released from the EI and protected by the Arab-Western air cover, would be likely to accommodate new refugees

Rania                                

Sources :

http://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-turkey-russia-idUSKBN0TS1V120151209

http://www.wsj.com/articles/turkish-prime-minister-davutoglu-says-russian-airstrikes-against-rebels-strengthen-islamic-state-1449674122

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